By Lucas Morel
13 Feb 2025
L'AC Milan a fait un plongeon spectaculaire dans la tourmente de la Ligue des Champions en s'inclinant 1-0 face au Feyenoord Rotterdam, un score qui laisse un goût amer dans la bouche des Rossoneri. Cet affront en terre néerlandaise a été en grande partie causé par une erreur digne des plus grands tragédies grecques, signée par le gardien numéro un, Mike Maignan.
Il ne faut guère plus de quelques minutes pour que l’ascenseur des émotions des tifosi milanais descende au sous-sol. Une frappe anodine d'Igor Paixão, l'attaquant de Feyenoord, a pris Maignan par surprise. À peine une effleure de ballon et, comme un chaton qui patauge dans l'eau, le portier ne parvient pas à maîtriser l'incontrôlable, laissant le cuir passer entre ses gants comme une promesse non tenue. Une boulette monumentale, qualifiée de "caprice du destin" par les experts, qui a permis à Feyenoord de prendre les devants et de transformer le match en un défi bien plus sournois pour le célèbre club lombard.
Cette bourde ne se limite pas à un simple score au tableau d'affichage ; elle a aussi brisé le moral des soldatesques milanaises. L'entraîneur, Sergio Conceiçao, a exprimé sa frustration avec un air de déception palpable, soulignant que ses troupes n'ont pas su se battre dans les duels cruciaux lors des vingt-cinq premières minutes. On avait l'impression que les Rossoneri se débattaient dans un brouillard, absorbés par un ennui qui aurait pu les mener vers une hibernation précoce.
Les Milanais ont opté pour une parade offensive flamboyante en alignant leur fameux "Fab Four" : João Félix, Rafael Leão, Christian Pulisic et Santiago Gimenez. Malheureusement, cette constellation d'étoiles n'a pas brillamment illuminé le ciel de Rotterdam. Les occasions, au lieu de pleuvoir comme des étoiles filantes, étaient rares et timides. Leão, pris pour cible par le public hostile, n’a pas su transformer les sifflets en mélodie, plombant son jeu avec une lourdeur maladroite.
En dépit de sa performance déconcertante, Rafael Leão a pris la peine d'adresser de possibles excuses, sans doute pour apaiser la fureur des dieux du football. Bien que le détail de ses propos ait échappé aux caméras, il est fort à parier qu'il a évoqué le besoin urgent de redresser la barre lors de la seconde manche au San Siro. Une occasion en or pour racheter son honneur perdu.
Les Rossoneri se retrouvent maintenant sur le fil du rasoir, préparant une réponse vitale lors de la seconde manche à domicile. Avec un score de 1-0 dans leur dos, la pression est à son comble. Cette fois-ci, l’équipe devra se montrer sous un jour différent, faire preuve de l’intensité d’un catcheur sur le ring et de la précision d’un tireur d’élite, pour renverser la vapeur et espérer une place en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Le public milanais attend de ses héros qu'ils se relèvent tels des phénix flamboyants pour embraser San Siro, car le temps des excuses est révolu !
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Passionné par le football et fervent supporter du LOSC depuis mon enfance, j’ai toujours eu à cœur de suivre de près l’actualité de mon club de cœur. Journaliste indépendant et analyste du ballon rond, je partage avec vous les dernières informations, rumeurs de transferts, analyses tactiques et réactions à chaud sur les performances des Dogues. Avec un œil attentif sur le mercato et les coulisses du club, je m'efforce de vous offrir des articles précis, passionnés et engageants. Rejoignez-moi pour vivre ensemble l’aventure du LOSC !