By Lucas Morel
23 Aug 2025
Dans le grand cirque du football moderne, où les trapèzes sont souvent plus acrobatiques que la loyauté, Benjamin André a décidé de rester au sein de la ménagerie lilloise en prolongeant son contrat jusqu’en 2028. À 35 ans, alors que l’avenir semblait aussi brumeux qu’un jour d’hiver sur le nord de la France, le capitaine emblématique des Dogues a choisi un chemin pavé de fidélité, un choix qui porte son poids tant sur le plan sportif qu’humain.
Dans un univers où la stabilité est aussi rare qu’une victoire de l’équipe nationale lors d’un Euro, Benjamin André se dresse comme un phare. Pillier de l’édifice lillois depuis son arrivée de Rennes à l'été de 2019, il incarne aujourd’hui l’âme du club avec une grandeur d’esprit digne des meilleurs héros de notre époque. Avec son leadership naturel et sa régularité à toute épreuve, il est devenu le point de repère dans l’obscurité pour ses coéquipiers et les supporters.
Cette prolongation n'est pas juste une simple annotation contractuelle, mais un clin d'œil à un projet sportif ambitieux que Lille a su bâtir. Fort d’un palmarès où il a glané la Ligue 1 en 2021 et disputé plus de 40 matchs européens, André reste assoiffé d’aventures avec une équipe qui aspire à toujours plus haut, tel un alpiniste désireux de franchir des sommets.
Le club, dans un élan de confiance infinie, a placé André au cœur de cette nouvelle ère. L’idée de voir un joueur finir sa carrière au LOSC – avec un contrat qui l’allie au club jusqu’à ses38 ans – est une rareté dans ce milieu, témoignant de la reconnaissance envers un athlète qui, d’ores et déjà, a foulé le terrain à plus de 220 reprises en compétition officielle sous les couleurs lilloises.
La réaction unanime des supporters et du staff révèle l’importance cruciale de cette prolongation : « C’est quelque chose de très important pour moi, pour l’équipe et pour le club », confiait récemment un Bruno Genesio inspiré. Sans lui, Lille aurait perdu bien plus qu’un simple joueur clé ; c’est toute la colonne vertébrale, tant sportive qu’humaine, qui se serait effondrée.
Évidemment, l’âge est un défi à ne pas sous-estimer. Avec une expérience de trentenaire aguerri, André devra naviguer avec intelligence à travers le monde de la compétition où les jeunes loups hurlent à la porte. Cela dit, sa maîtrise tactique (près de 90 % de passes réussies lors des deux dernières saisons) et sa capacité à galoper sur le terrain (plus de dix kilomètres parcourus par match en moyenne) témoignent que le feu sacré est loin de s’éteindre.
Bien que des sirènes tentatrices aient chanté à son oreille, notamment celles du Paris FC – un projet financier attrayant et un effectif rajeuni – le capitaine a choisi de privilégier la stabilité et la familiarité de Lille, plutôt qu’une aventure incertaine dans un autre coin du pays.
En prolongeant Benjamin André, Lille ne sécurise pas seulement un joueur d’expérience, mais renforce toute son architecture collective. Désormais sous contrat jusqu’en 2028, B.A., comme on aime affectueusement l’appeler au Stade Pierre-Mauroy, est bien armé pour terminer sa carrière là où il a gravé son empreinte indélébile dans l’histoire récente du LOSC. Grâce à près d’une trentaine d’interceptions décisives par saison et plusieurs distinctions individuelles en poche (meilleur récupérateur Ligue 1 selon Opta), B.A. reste indubitablement le “cœur” battant des Dogues.
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Passionné par le football et fervent supporter du LOSC depuis mon enfance, j’ai toujours eu à cœur de suivre de près l’actualité de mon club de cœur. Journaliste indépendant et analyste du ballon rond, je partage avec vous les dernières informations, rumeurs de transferts, analyses tactiques et réactions à chaud sur les performances des Dogues. Avec un œil attentif sur le mercato et les coulisses du club, je m'efforce de vous offrir des articles précis, passionnés et engageants. Rejoignez-moi pour vivre ensemble l’aventure du LOSC !
