By Lucas Morel
20 Feb 2025
Dimanche dans la dramaturgie du football, la Juventus a été cruellement absente des grandes scènes européennes, se faisant éliminer par le PSV Eindhoven. Ce feuilleton triste s’est joué au Philips Stadion, où les Néerlandais ont fait mentir le tableau, effaçant un déficit de 2-1 avec une intensité digne des plus grands drames de Shakespeare.
Au 63e minute, Timothy Weah a fait trembler les filets adverses, marquant un golazo qui, tel un phoenix de ses cendres, a redonné vie aux Bianconeri. Mais cette joie a été suspendue comme une bulle de savon, après que son but a été annulé pour un hors-jeu de Lloyd Kelly. La technologie VAR a ensuite agi comme une oracle bienveillante, validant finalement le but de Weah, et ressuscitant les espoirs d'une Juventus affaiblie.
Pourtant, cette euphorie n’a été qu’un feu de paille. Le PSV a rapidement répondu, avec Ismael Saibari prenant soin de redémarrer la machine à café néerlandaise au 74e minute, égalisant à 3-3 sur l'ensemble des deux matchs. Le destin, implacable, a décidé que le chapitre se poursuivrait en temps supplémentaire, sur un fil tendu comme un violon. Ryan Flamingo, tel un héros tragique, a inscrit le goal décisif au 98e minute, signant la fin brutale pour la Juventus sur une défaite 3-1 et une qualification globale de 4-3 pour le PSV.
Timothy Weah, jongleur talentueux sur le fil de la polyvalence, a encore une fois prouvé qu’il pouvait naviguer entre différents rôles comme un poisson dans l’eau – souvent utilisé en tant qu’arrière droit pour combler les blessures et les besoins tactiques de l’équipe. Son but, un hommage à sa capacité à briller même dans les ombres, est une ode à son importance au sein des Bianconeri.
La rencontre a démarré sur un rythme effréné, avec le PSV imposant une pression digne d’une tempête sur la défense de la Juventus. Chaque sortie des Néerlandais, orchestrée par Schouten et De Jong, ressemblait à un concert chaotique, mais la muraille turinoise tenait bon jusqu'à l'ouverture du score par Perisic. Weah a égalisé et a offert un instant de répit, mais le souffle chaud de Saibari a rapidement refroidi les espoirs. L’épilogue, avec Flamingo, a résonné comme un glas pour les rêves de la Juventus.
Cette élimination, ajoutée à celles de l'AC Milan et de l'Atalanta, dresse un tableau plus que sombre pour le football italien dans le cadre des playoffs de la Ligue des champions, tel un bal des désillusionnés. Désormais, seul l’Inter Milan continuera à représenter l’Italie, laissant les autres clubs réfléchir sur leur statut dans les compétitions européennes. Ce nouvel échec soulève des interrogations brûlantes sur la compétitivité des clubs italiens.
La Juventus, telle un phoenix en panne de combustion, devra se focaliser sur son ascension en Serie A, avec un prochain match contre Cagliari prévu pour le dimanche 23 février. La résilience sera la clé pour surmonter cette douloureuse débâcle.
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Passionné par le football et fervent supporter du LOSC depuis mon enfance, j’ai toujours eu à cœur de suivre de près l’actualité de mon club de cœur. Journaliste indépendant et analyste du ballon rond, je partage avec vous les dernières informations, rumeurs de transferts, analyses tactiques et réactions à chaud sur les performances des Dogues. Avec un œil attentif sur le mercato et les coulisses du club, je m'efforce de vous offrir des articles précis, passionnés et engageants. Rejoignez-moi pour vivre ensemble l’aventure du LOSC !